Avant de penser que les parents d’aujourd’hui ne sont plus capables d’éduquer leur enfant “comme avant”, je vous propose un petit retour en arrière sur 1 siècle. L’évolution des enjeux pour être un “bon parent” démontrent pourquoi ces familles d’aujourd’hui sont débordées !
1. EDUCATION: Revenons tout d’abord 1 siècle auparavant, 100 petites années ont transformé les base des besoins éducationnels:
- Au XIXe siècle en Europe, un enfant sur quatre meurt avant 1 an et un sur deux seulement arrive à l’âge adulte. En 2020, le taux de mortalité infantile est de un sur quatre.
- Les enfants était plus nombreux (4-12 enfants) par familles. La moyenne aujourd’hui est de 1,5 enfant (!) par famille.
- L’éducation consistait à nourrir ces enfants, certains pouvait accéder à l’école s’ils avaient de la chance et ils devaient travailler à la maison ou à la ferme dès qu’ils en avaient l’âge. Aujourd’hui, un placement dans une crèche se réfléchit avant même la naissance. L’école commence à 4 ans avec la maternelle et est obligatoire, les enfants aident à la maison mais leur temps libre et la recherche d’activités et de loisirs est bien plus conséquente.
Il y a donc bien plus de temps et d’énergie consacrée à l’éducation maintenant.
2. CHOIX: L’apparition de la pilule contraceptive, dans les années 60, permet de choisir si le moment où l’on veut un enfant ou non. Ajoutant à cela, la libération de la femme; qui peut dorénavant entreprendre une carrière et investir son temps dans sa profession.
Du fait d’avoir le pouvoir de choisir le moment idéal ou désiré pour fonder une famille, découle un tout autre investissement affectif envers l’enfant que l’on souhaite voir venir au monde.
3. SOCIAL: Les générations de “l’enfant-roi” ne viennent certainement pas que du fait du choix précédent, ni de l’investissement. La loi sur Les Droits de l’Enfant par l’Unicef en 1989, met en route tout un système de régulation et de contrôle quand à l’éducation. Les services sociaux interviennent lors de maltraitance. Pour comparaison, autrefois, aucun voisin ou autorité n’avait l’idée de réprimander un parent usant de coups ou de sa ceinture… Derrière cette “surveillance” de la société, avis des enseignants, du voisinage, multitudes de livres et d’articles sur “comment être un bon parent” se cache un jugement de ces mêmes parents.
La pression monte donc aussi et surtout à cause de ce que chacun estime être un BON parent ou non, la lutte contre la culpabilité de ne pas toujours bien faire mobilise beaucoup d’énergie et engendre des “actions compensatoires” pas toujours indiquées. Ajouter à tout ceci que la génération “prendre soin de soi” entre en conflit d’intérêts avec l’investissement à prendre soin de cet enfant que l’on a décidé d’accueillir, tout en travaillant, étant sportif, ayant des loisirs et sexy…. Gros challenge !?! Mais…. Est-il finalement vraiment réaliste?
Je vous laisse y réfléchir 😉 Alors ? Mauvais Parents ou Trop culpabilisés?
N’hésitez pas à commenter! Tous les avis sont intéressants!
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